Principes météorologiques appliqués au vol en Montgolfière
Météo et vol libre en ballon
Pendant les heures qui précèdent un vol en ballon, le pilote passe son temps le nez en l’air... non pas qu’il « baille aux corneilles », encore que le vol des oiseaux puisse le renseigner sur le temps qu’il va faire, mais, après avoir consulté la météorologie nationale ou un prévisionniste régional, le pilote de montgolfière doit savoir apprécier l’évolution locale d’une météo internationale.
En effet, si la météo nous laisse entrevoir les situations propices au vol libre, c’est l’aérologie et son évolution sur le terrain qui décidera de la mise en ascension ou non du ballon.
LA VISIBILITÉ
La réglementation aérienne impose des conditions de vol à vue définies par des distances minimales de visibilité à respecter : dans un plan horizontal, verticale et d’espacement par rapport aux nuages.
Le pilote doit garder un contact visuel permanent avec le sol, il lui est interdit de voler dans les nuages.
La visibilité peut être réduite par des brouillards et par des particules flottantes dans l’air (fumée).
LA TURBULENCE
L’écoulement de l’air est laminaire, mais au contact du relief, il se crée des remous qui entraînent des mouvements désordonnés de celui-ci.
De même, quand dans l’atmosphère deux couches de vents ont des directions très différentes, le frottement entre elles fait apparaître une zone de cisaillement où les turbulences peuvent être importantes.
Dans ces deux cas, le pilote devra être vigilant lors de la pénétration du ballon à l’intérieur de ces couches d’air perturbées.
Des balancements du ballon sont à craindre, il peut se mettre à tourner sur lui-même et la montgolfière subit des contraintes qui la compriment, la déforment et lui font perdre une partie de son air chaud.